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La rédaction

La destruction de l’Ukraine par «idéalisme»

Pourquoi l’Ukraine ne devrait pas avoir le «droit» d’adhérer à l’OTAN

par Glenn Diesen,* Norvège

(19 juillet 2024) Le «réalisme politique»** est souvent et faussement présenté comme immoral, car l’accent est mis sur l’inévitable compétition pour la sécurité, rejetant ainsi les efforts idéalistes pour surmonter la politique de puissance. Etant donné que les Etats ne peuvent pas échapper à cette compétition pour la sécurité, la moralité signifie, pour les réalistes, agir conformément à la logique de l’équilibre des pouvoirs, qui constitue la base de la stabilité et de la paix. Les efforts idéalistes visant à rompre avec la politique de puissance peuvent alors être qualifiés d’immoraux, car ils sapent la gestion de la recherche de la sécurité comme fondement de la paix. Comme l’a dit Raymond Aron en 1966, «l’idéaliste qui croit avoir rompu avec la politique de puissance en exagère les crimes».

Comment les Etats-Unis ont évincé le Premier ministre Imran Khan du pouvoir au Pakistan

Réflexions de Jeffrey Sachs

(12 juillet 2024) Jeffrey Sachs décrit dans une vidéo de cinq minutes comment les Etats-Unis ont «évincé» le Premier ministre démocratiquement élu du Pakistan, Imran Khan. «C'est la manière dont l'Amérique mène sa politique étrangère», selon Jeffrey Sachs.

La mafia des vérificateurs de faits composée de Correctiv, DPA, NewsGuard & Co. est exposée à de forts vents contraires

par Norbert Häring,* Allemagne

(12 juillet 2024) «NewsGuard», présumé être un prestataire de services important pour la campagne de censure des gouvernants contre les médias indépendants et critiques, se voit confronté aux Etats-Unis à une enquête parlementaire qui doit clarifier les relations de l’entreprise avec le gouvernement et la gestion des conflits d’intérêts. Les fameux «vérificateurs de faits» ressentent également un vent contraire violent.

A propos de la neutralité suisse

Le Conseil fédéral ouvre le débat sur l’«initiative sur la neutralité» avec une contre-vérité

par Christoph Pfluger,* Soleure

Chères lectrices, chers lecteurs,

Ce que de nombreuses personnes ignorent: la neutralité fait certes partie de l’ADN de la Suisse. Mais elle n’est pas ancrée dans la Constitution fédérale.

C’est pourquoi le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis a pu la jeter par-dessus bord fin février 2022 sans décision du Conseil fédéral, sans décision du Parlement et sans votation populaire.

«La guerre d’Ukraine et l’ordre mondial eurasien»

Perspectives pour la seconde moitié du XXIe siècle

par Glenn Diesen,* Norvège

(5 juillet 2024) La guerre d’Ukraine était la conséquence prévisible d’un ordre mondial insoutenable et est devenue un champ de bataille pour l’élaboration d’un futur ordre mondial fondé soit sur l’hégémonie mondiale, soit sur la multipolarité westphalienne. Les objectifs visant à vaincre la Russie militairement, économiquement ou politiquement en l’isolant dans le monde ont tous échoué.

Ecce homines – Concitoyens! Regardez ces gens!

par Stefan Nold,* Allemagne

(5 juillet 2024) «C’est un truc du Christ, ça?» me demande un jeune gars alors que je me promène dans Darmstadt-Arheilgen lundi soir, une grande affiche avec les «12 commandements pour la paix» autour du cou. Nous sommes peu nombreux. Un monteur de Berlin, un contremaître, un professeur d’arts et métiers à la retraite et quelques autres. Un professeur de mathématiques émérite brandit le drapeau blanc. «Résistez passivement, résistez où que vous soyez, empêchez la poursuite de cette machine de guerre avant qu’il ne soit trop tard» disait en 1983 Petra Kelly, l’une des fondatrices des «Verts». Elle est morte, comme Rudi Dutschke et Antje Vollmer; son parti chante désormais pour le lobby des armes. Le mouvement pacifiste a mis les pieds dans le plat et Alexander Gauland, l’ancien secrétaire d’Etat de Walter Wallmann, qui a fait grandir son nouveau parti en attisant des ressentiments nauséabonds, tient au Bundestag des discours sur la guerre en Ukraine, que Willy Brandt aurait tenus autrefois. Je ne comprends plus rien au monde.